On apprend à se connaître ?
Savoir à qui l’on confie ses projets, c’est rassurant non ? Une fois n’est pas coutume, je passe de l’autre côté de l’interview. Dans une version plus vivante qu’un cv et plus personnelle qu’un profil LinkedIn, je vous parle de mon parcours, mon approche de la communication et du Web. Si vous avez l’habitude de commencer par l’épilogue, rendez-vous direct en bas de page, avec une liste à puces de mes compétences.
Ton profil en 1 minute chrono :
J’évolue dans les univers de la presse, la communication publique et du digital depuis 15 ans. J’observe les métiers et les usages qui se complexifient, se spécialisent, s’intensifient, se règlementent. Je suis une véritable curieuse alors pour moi, ces coups d’accélérateur sont palpitants ! Mais je constate aussi qu’ils laissent du monde au bord du chemin, pour diverses raisons. Depuis le début deux convictions ont guidé mon parcours :
1) L’intérêt de partager les actions ayant un impact positif sur notre société ou notre environnement est réel.
2) Prendre la parole en public, c’est s’assurer que le message soit fiable, utile et délivré au bon endroit.
Les pratiques de l’information et de la communication se sont égarées dans une course à la quantité et à l’immédiateté. Elles reviennent du côté de la qualité et de la responsabilité. Ça tombe bien, c’est exactement de ce côté que je me suis solidement ancrée depuis le début et que j’ai équipé ma boîte à outils. Et voilà ! 50 secondes chrono en main, contrat rempli !
Et maintenant plus en détails.
D’où viens-tu ?
Comme mon nom ne l’indique pas, je suis originaire du Maine-et-Loire. C’est dans ce département que je suis aujourd’hui installée, plus précisément dans le Choletais. Professionnellement, je viens des Sciences humaines et du journalisme. Je suis entrée à Sciences Po en 2005 à Rennes, sortie en 2010 (promo Olympe de Gouges, pas peu fière !) avec deux Masters : l’un en Sciences politiques et l’autre en Journalisme, reportage et enquête. Durant ce cursus de 5 ans, pluridisciplinaire et exigeant, ma curiosité et ma soif d’apprendre ont été largement servies… et même boostées. J’ai aussi eu la chance de valider mes premières expériences professionnelles dans différents médias en France et à l’étranger (Chili).
Comment es-tu entrée dans l’univers de la communication ?
À la sortie de mes études, j’ai naturellement commencé par le journalisme. Quatre années formatrices en presse quotidienne régionale principalement, sur des postes de terrain et rédaction, d’édition, de coordination de correspondants, dans des petites rédactions et au sein d’équipes plus importantes. Aucune stabilité professionnelle (ni personnelle, du coup), ne se profilant à l’horizon, une idée a commencé à faire son chemin. « Si je quitte la presse, c’est pour le service public ou un engagement d’intérêt général« . Puis un poste de « Journaliste d’entreprise » s’est présenté dans un établissement hospitalo-universitaire. Premier virage, vers la communication publique.
Et le numérique, c’est arrivé quand dans ton parcours ?
Dès le début ! La presse quotidienne régionale avait déjà des éditions en ligne, que nous alimentions quotidiennement avec de la brève, des galeries photos, des vidéos courtes faites à l’Iphone 3 (l’époque où le téléphone tenait dans notre poche), etc. Au CHU je suis passée à la vitesse supérieure, en mettant les mains dans la communication digitale. Déjà bien occupée par la rédaction des journaux et éditions internes, les relations presse, j’ai aussi travaillé sur la refonte de sites Internet, leur alimentation en contenus, puis sur l’ouverture et le développement des réseaux sociaux de l’établissement. Avec mes collègues, nous avons organisé le premier congrès national consacré aux réseaux sociaux en milieu hospitalier. Ce fût un vrai succès, nous l’avons renouvelé deux ans plus tard.
Ce poste dans la communication publique m’a menée au virage suivant : des missions 100% numériques, cette fois-ci en collectivité territoriale, en charge des réseaux sociaux et de contenus en ligne. J’ai eu la chance de trouver une équipe particulièrement engagée sur les sujets de qualité web, de numérique responsable, d’accessibilité, curieuse et créative, motivée pour reprendre une stratégie social médias complète…Bref, des exigences et des valeurs qui ont continué de forger ma culture web.
Pourquoi se lancer dans l’entreprenariat ?
Plusieurs raisons. La principale est probablement le partage de la connaissance. En jouant collectif, on avance plus intelligemment, plus vite, plus efficacement. Les règles du jeu de la communication et du numérique changent chaque semaine. Algorithmes, technologies, tendances, fonctionnalités, pour être à jour et performant, il faut savoir remettre en question ses pratiques et interroger les copains. Cons-ta-mment. Or les personnes qui en ont la charge sont souvent seules sur ces missions digitales et les échanges avec d’autres professionnel-le-s sont souvent les bienvenus.
Dans chacun de mes postes, on est venu, depuis des services ou des structures partenaires, frapper à ma porte : ici pour un dépannage de compte bloqué par Meta, là une relecture de contenu avant publication, un aiguillage dans la suite Business, une ouverture de compte Twitter (autre époque), un avis sur un cahier des charges, un conseil sur un format ou un choix d’angle, etc. Face à l’humilité saine de celle ou celui qui demande un coup de main, il y a l’évidence et la simplicité de transmettre ce que j’ai appris simplement parce que moi, je suis passée un peu plus tôt par le même tunnel. Après, il faut dire que j’y traine souvent, dans ce genre de tunnel.
Puis, au bout de la je-ne-sais-combientième « mais toi, tu pourrais pas faire ça ? Ou sinon nous aider, nous former ? », j’ai fini par me dire go !
Quelles sont aujourd’hui les compétences et qualités que tu peux mettre à disposition des pros ?
Les fameuses compétences LinkedIn, on y revient toujours (coucou le SEO) ! Si je commence par les connaissances métier :
- Un sens aiguisé de l’information et une vision trans-média.
- La capacité à concevoir des stratégies de communication globale ou segmentée, digitale, éditoriale, social media, relations presse, etc.
- La capacité d’analyser les situations complexes, identifier les enjeux stratégiques et les traduire en objectifs opérationnels.
- L’animation et le pilotage de travaux collectifs : comité éditorial, rédaction en chef, groupes de travaux thématiques, gestion de projet éditorial.
- Des expertises techniques : rédaction, social medias, business suites, référencement naturel, trafic management, gestion des publicités sur les réseaux sociaux, analyse statistiques…
- Une très bonne connaissance des milieux de la presse, de la fonction publique hospitalière et territoriale.
- Maîtrise de la qualité web (certification Opquast 875/1000).
- Des connaissances avancées du numérique responsable (certification Institut du numérique responsable 90/100), des obligations légales et bonnes pratiques.
Quant à ma façon de travailler, disons que j’ai réglé sur 100% les paramétrages suivant : sens de l’écoute active, curiosité et ouverture d’esprit, rigueur, facilité d’adaptation, pédagogie, créativité.